27 septembre 2006
Bienvenue à Jules
Bienvenue à Jules, petite bête à poils roux, quatre pattes et nez rose, qui va maintenant faire partie intégrante de ma maison et de mon existence. D'aucuns, mauvais esprits, diront que je fais ainsi un pas supplémentaire dans la vie de célibataire endurcie, surtout avec un nom pareil, mais non ! La compagnie d'un chat n'a rien à voir avec une vie de couple. Un chat, c'est beaucoup moins chiant qu'un mec.
17 septembre 2006
Lecture : Le Clan de l'ours des cavernes, de Jean M. Auel
On distingue en général deux types de livres : ceux qui racontent une histoire, qui sont fondées sur l'action, et ceux qui valent pour leur manière de dire, pour leur prose, pour l'émotion des mots. Le premier type a traditionnellement une moindre valeur littéraire que le deuxième, quoique réussir à mener une histoire haletante ne me paraisse pas une entreprise facile, tandis que faire beau et abscons me paraisse une illusion assez aisée à susciter.
Le Clan de l'ours des cavernes, premier tome de la série intitulée "Les Enfants de la Terre", appartient sans conteste à la première catégorie. L'auteur, une américaine férue de préhistoire, raconte l'histoire d'une petite fille recueillie par un clan, à l'aube de l'humanité. Certes, l'écriture n'est pas originale, la psychologie des personnages est banale, mais ce roman a le mérite immense de créer sous nos yeux un monde à la fois étrange et familier. Je ne connais rien à la préhistoire, et la vie de nos premiers ancêtres m'apparaissait comme quelque chose de parfaitement primitif, c'est-à-dire basique et plat. Or, l'existence, les moeurs, les pensées du peuple que nous décrit l'auteur est au contraire d'une grande richesse. Et il semblerait que sa saga romanesque soit saluée par les archéologues spécialistes de cette période.
En dehors du récit - haletant -, de l'intérêt historique - certain -, le roman traite aussi de sujets qui nous touchent, et le regard particulier qu'y jettent les personnages d'un temps si lointain et si différent a le mérite de nous interroger d'une autre manière sur l'importance de choses telles que la tradition, le progrès, la différence, la mémoire, les rapports entre hommes et femmes, etc. Mais il ne ressemble pas pour autant au récit de RoyLewis, Pourquoi j'ai mangé mon père, bien que lui aussi se déroule à peu près à la même époque et nous interpelle sur des problèmes présents : l'objectif de ce dernier est beaucoup plus didactique, au moyen de l'humour fondé sur les anachronismes.
Le Clan de l'ours des cavernes, premier tome de la série intitulée "Les Enfants de la Terre", appartient sans conteste à la première catégorie. L'auteur, une américaine férue de préhistoire, raconte l'histoire d'une petite fille recueillie par un clan, à l'aube de l'humanité. Certes, l'écriture n'est pas originale, la psychologie des personnages est banale, mais ce roman a le mérite immense de créer sous nos yeux un monde à la fois étrange et familier. Je ne connais rien à la préhistoire, et la vie de nos premiers ancêtres m'apparaissait comme quelque chose de parfaitement primitif, c'est-à-dire basique et plat. Or, l'existence, les moeurs, les pensées du peuple que nous décrit l'auteur est au contraire d'une grande richesse. Et il semblerait que sa saga romanesque soit saluée par les archéologues spécialistes de cette période.
En dehors du récit - haletant -, de l'intérêt historique - certain -, le roman traite aussi de sujets qui nous touchent, et le regard particulier qu'y jettent les personnages d'un temps si lointain et si différent a le mérite de nous interroger d'une autre manière sur l'importance de choses telles que la tradition, le progrès, la différence, la mémoire, les rapports entre hommes et femmes, etc. Mais il ne ressemble pas pour autant au récit de RoyLewis, Pourquoi j'ai mangé mon père, bien que lui aussi se déroule à peu près à la même époque et nous interpelle sur des problèmes présents : l'objectif de ce dernier est beaucoup plus didactique, au moyen de l'humour fondé sur les anachronismes.
16 septembre 2006
Et la lumière fut...
L'automne arrive, l'hiver approche, et avec eux la pénombre pour accompagner l'existence. Cette perspective m'a fait réaliser un élément fondamental dans le bien être d'une maison : l'éclairage.
Quand une pièce n'est pas baignée par l'éclat du jour, ce qui lui confère son caractère agréable, c'est la lumière artificielle, et elle est bien difficile à rendre chaleureuse, je m'en rends compte. Son chez-soi a besoin d'être douillet et finalement, l'ameublement, les couleurs et les décorations ne suffisent pas à se sentir bien. Dans cette maison dont j'ai pensé et modifié chaque mètre carré, la lumière est un élément auquel je n'avais pas vraiment pensé et qui, en l'état ne me satisfait pas. Dans les pièces de vie, séjour et salon, le carrelage rend les pièces froides et pour l'instant, l'éclairage, cru et brutal, n'arrange rien. Je ne sais pas - encore - comment y remédier. Je n'ai vécu jusqu'ici dans cette maison qu'à la fois dedans et dehors, avec les portes et les fenêtres ouvertes. Vivre uniquement entre les murs est autre chose. Le chemin est long pour s'approprier une demeure.
Quand une pièce n'est pas baignée par l'éclat du jour, ce qui lui confère son caractère agréable, c'est la lumière artificielle, et elle est bien difficile à rendre chaleureuse, je m'en rends compte. Son chez-soi a besoin d'être douillet et finalement, l'ameublement, les couleurs et les décorations ne suffisent pas à se sentir bien. Dans cette maison dont j'ai pensé et modifié chaque mètre carré, la lumière est un élément auquel je n'avais pas vraiment pensé et qui, en l'état ne me satisfait pas. Dans les pièces de vie, séjour et salon, le carrelage rend les pièces froides et pour l'instant, l'éclairage, cru et brutal, n'arrange rien. Je ne sais pas - encore - comment y remédier. Je n'ai vécu jusqu'ici dans cette maison qu'à la fois dedans et dehors, avec les portes et les fenêtres ouvertes. Vivre uniquement entre les murs est autre chose. Le chemin est long pour s'approprier une demeure.
13 septembre 2006
Agacement
Oui, je suis agacée. Autant il y a des périodes où je me plonge dans tout ce que je lis avec plaisir et délectation, autant y en a-t-il d'autres où tout me passe au travers. A tel point que je ne peux plus croire que c'est un manque de chance : non, je ne tombe pas sur une série de bouquins qui ne me plaisent, il se trouve que je n'arrive pas à lire.
Mes yeux ont parcouru Cannibale de Didier Daeninckx et Les Ames grises de Philippe Claudel (je ne cite que les deux derniers) et je ne me résous pas à dire que je n'ai pas aimé. Pourtant il ne va rien m'en rester. J'ai bien senti le charme de la prose et de l'histoire, mais mon esprit volatile malgré tous mes efforts ne s'y est pas attaché, et c'est rageant.
Ah on ne fait pas ce que l'on veut de son cerveau. Avec la meilleure volonté du monde, la mienne en tout cas, ma concentration est des plus alétoires, même pour une des mes activités préférées.
Grrr...
Mes yeux ont parcouru Cannibale de Didier Daeninckx et Les Ames grises de Philippe Claudel (je ne cite que les deux derniers) et je ne me résous pas à dire que je n'ai pas aimé. Pourtant il ne va rien m'en rester. J'ai bien senti le charme de la prose et de l'histoire, mais mon esprit volatile malgré tous mes efforts ne s'y est pas attaché, et c'est rageant.
Ah on ne fait pas ce que l'on veut de son cerveau. Avec la meilleure volonté du monde, la mienne en tout cas, ma concentration est des plus alétoires, même pour une des mes activités préférées.
Grrr...
09 septembre 2006
La rentrée
Qui le sait hormis les enseignants eux-mêmes ? Non, il n'y a pas que les petits écoliers pour qui la rentrée est une angoisse, qui ont le trac et envie de dire "j'veux pas aller à l'école"... Mais ils y mettent également beaucoup d'espoirs, ont des projets et des envies plein la tête. Eh oui, les profs aussi se demandent ce qui les attend le jour J, sur qui ils vont tomber, quel va être leur emploi du temps, s'ils trouveront des têtes sympas, etc.
Je ne cesse de réaliser combien le métier d'enseignant est un métier à part et complexe, et qu'il faut le vivre pour le savoir. Vilipendés, craints, humiliés, encensés, tout cela à la fois ; fragilisés constamment par le face à face mais devant se montrer toujours fort et dynamique ; pétris de grandes intentions et ramenés sans cesse à un sentiment d'inutilité ; toujours dans l'action ; jonglant constamment entre la distance nécessaire et l'attention indispensable ; jamais satisfaits ou jamais bien longtemps ; toujours surpris ; etc etc. Ah on fait pas un métier facile ! ô combien prometteur ! ô combien décevant ! ô combien humain ! ô combien insaisissable ! ô combien cyclothymique...
Je ne cesse de réaliser combien le métier d'enseignant est un métier à part et complexe, et qu'il faut le vivre pour le savoir. Vilipendés, craints, humiliés, encensés, tout cela à la fois ; fragilisés constamment par le face à face mais devant se montrer toujours fort et dynamique ; pétris de grandes intentions et ramenés sans cesse à un sentiment d'inutilité ; toujours dans l'action ; jonglant constamment entre la distance nécessaire et l'attention indispensable ; jamais satisfaits ou jamais bien longtemps ; toujours surpris ; etc etc. Ah on fait pas un métier facile ! ô combien prometteur ! ô combien décevant ! ô combien humain ! ô combien insaisissable ! ô combien cyclothymique...
03 septembre 2006
Du câlin
Le mot a une connotation enfantine. L'origine en est incertaine mais il serait dérivé de "chaleur" d'une part et "coquille" de l'autre, ce qui correspond bien au plaisir qu'il suscite. Enfant, c'est la preuve de confiance, d'intimité et d'amour. Quand on est adulte, on a besoin encore de cette douceur originelle, réconfortante, me semble-t-il. Grandir, c'est faire l'apprentissage de l'indépendance, c'est sortir de sa coquille familiale ; mais le besoin de chaleur ne disparaît pas pour autant. On a peut-être besoin de cela plus que de n'importe quoi d'autre : le sexe, on peut s'en passer, mais de tendresse, je ne crois pas. On n'est jamais complètement autonome, on a toujours besoin de soutien, d'attention, de protection. Le dialogue est parfois pauvre et superficiel à côté d'un moment de simple étreinte abandonnée.
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