25 avril 2008

Vroum vroum !!

Waouh ! Me voilà motarde ! Eh ouais, je me suis acheté une petite 125, et j'ai réalisé un rêve vieux de 15 ans au bas mot...
Bon, je ne fais pas encore la fière, hein. N'ayant jamais conduit ce type d'engin, je suis très prudente, et comme je manque singulièrement de confiance et que tout le monde me prédit l'accident, je ne suis pas à l'aise, mais contente néanmoins ! Vivement que je me fasse franchement plaisir !
La sensation de fragilité est très étrange : on sent bien qu'il s'en faut d'un cheveu pour partir dans le décor. On se sent lâché dans le vide. Et pour l'heure, parce que je n'ai pas encore la sensation de connaître et de maîtriser ma machine, je flippe pas mal. Mais le bonheur n'est pas loin !
banane

13 avril 2008

Lecture : Prédateurs, de Maxime Chattam

Fascinée par la trilogie "L'Ame du mal" puis par "Le Sang du temps", c'est en toute confiance et avec une délectation anticipée que je me suis jetée sur "Prédateurs". Quelle déception !
Dire que je n'ai pas aimé serait injuste, comme d'affirmer que je me suis ennuyée, mais je reste fortement désappointée. J'ai le sentiment que les ingrédients qui faisaient l'originalité des thrillers précédents ont été ici très mal dosés, et que du coup, le charme a disparu. Le raffinement dans l'horreur me paraît ici très excessif et peu crédible ; la personnalité ambiguë des personnages est prévisible, voire factice. Si j'étais méchante et en faisant dans la facilité, je dirais que cette fois cet auteur français fait vraiment de l'américain !

11 avril 2008

Pour le meilleur et pour le pire

Aujourd'hui c'est officiellement le 38ème anniversaire de mariage de mes parents. Et le dernier puisqu'ils sont, comme on dit, en instance de divorce. Rien que de très banal là-dedans, mais je m'interroge tout de même sur les raisons qui font qu'une très belle histoire d'amour peut évoluer vers le plus sordide cauchemar.
Comme dans un conte de fées, à ce que j'ai toujours entendu dire de plusieurs bouches, leur histoire avait des allures de roman, voire de conte de fées : la rencontre à 20 ans, l'obstacle du désaccord des parents de l'un, la traversée de l'Atlantique pour se marier envers et contre tous à New-York... Et trente-huit ans plus tard, cette belle histoire en est à son dernier acte, à grands coups de violence, de mensonges, de haine, d'humiliations, de règlements de comptes. Se sont-ils trompés en croyant s'aimer ? Probablement pas. Mais alors, comment cela peut-il aboutir à un tel résultat ? L'explication qui me paraît la plus plausible, c'est qu'ils n'ont pas été honnêtes chacun envers eux-mêmes : ils se sont trouvés et correspondus, en se mentant à eux-mêmes sur leur vécu, leurs casseroles. Ce sont ces dernières qui les ont rapprochés, et qui les fait s'affronter aujourd'hui. Ce n'est même pas paradoxal. Ce que l'on n'a pas réglé avec soi-même nous revient toujours un jour ou l'autre dans la gueule, j'en suis persuadée. Le manque de lucidité sur soi-même est ce que l'on fait de pire.

05 avril 2008

De la difficulté à se trémousser

Hier soir, pour la première fois depuis bien longtemps, j'ai assisté à un concert où tout le monde était debout, où tout appelait à danser, à chanter, à s'amuser quoi (il s'agissait de Pigalle). Mais je suis incapable de me laisser aller à me trémousser. Whyyyy ? Autant je n'éprouve pas énormément de difficultés à danser en boîte, mais en concert, toute forme de manifestation physique en réaction à la musique coince. Alors que je trouve ridicule de rester raide comme un piquet quand on apprécie un groupe qui lui n'est pas économe de mouvements ! Je me sens totalement gauche et ridicule de ne rien manifester, et parfaitement ridicule et gauche si j'esquisse une agitation du bassin... A me dégoûter de tout concert en dehors du classique ! Enfin quand même pas, mais pas loin. Ce soir, je vais voir Juliette. On sera assis, et je vais chanter et rire. Danser, ouf, ce ne sera pas d'actualité.