Il y a parfois des noms et des sons qui font mal, sans que l'on puisse expliquer pourquoi. C'est une impression très désagréable. Ainsi, il y a une chanson associée à un profond malaise remontant à plus de 15 ans ; même si on l'entend rarement et que je ne l'aie pas entendue depuis plusieurs années, son souvenir est ancré en moi, avec la douleur vive et informe qui y est associée. Plus récemment, le nom de quelqu'un qui ne fait plus partie de ma vie, lorsqu'il ressurgit, provoque une grande tristesse et un mal être que je n'explique pas, même si l'histoire qui nous a liée a son lot de souvenirs clairement désagréables.
Comme quoi, notre mémoire consciente n'est que peau de zob par rapport à tout ce que l'inconscient trimballe à l'insu de notre plein gré...
A part ça, il fait beau, c'est les vacances, tout baigne !
18 février 2008
10 février 2008
Lecture : Nouvelles mythologies, sous la direction de Jérôme Garcin
Reprenant le principe des Mythologies de Roland Barthes, qui décodait notre société en faisant l'analyse des symboles quotidiens, Jérôme Garcin publie une série d'articles de divers auteurs, pour l'essentiel parus dans le Nouvel Observateur, qui sont autant de regards personnels sur les phénomènes du XXIe siècle naissant.
La formule est plaisante à lire et de nombreux articles sont franchement intéressants, soit parce qu'ils remettent en perspective un événement ("Arcelor et Mittal", par Ghislaine Ottenheimer, "La Star Academy" de Benoît Duteurtre, "Le plombier polonais", de Nicolas Baverez, "Parce que je le vaux bien", de Georges Vigarello), soit parce qu'ils sont un regard drôle ou amer sur des habitudes contemporaines ("Le sushi", de Jean-Paul Dubois, "Le football roi" de Bernard Pivot, "La fièvre de l'authentique", de Gilles Lipovetsky).
Il en ressort tout de même la peinture d'une France hypocrite, vieille, artificielle, en bout de course. Ce qui est sûrement la réalité.
09 février 2008
Lecture : séance (polar/thriller) de rattrapage...
Quelques bonheurs et plaisirs de lecture ces derniers temps. D'abord, les deux volumes de Millenium de Stieg Larsson qu'il me restait à lire. J'aurais donc lu la trilogie à l'envers et ce n'est pas le plus grave : le plus malheureux c'est que l'auteur est mort et qu'il n'y aura rien d'autre à lire de lui !!! J'ai dévoré les 2 tomes avec frénésie et délectation. La fin du premier tome m'a beaucoup plu, les personnages sont vraiment intéressants, l'intrigue est palpitante, bref c'était génial.
J'ai lu aussi Le Silence des agneaux de Thomas Harris. Très bien. Même quand on connaît bien le film et qu'on l'a aimé, on apprécie un thriller intelligent et original. Sans être impérissable, manquant sans doute de profondeur, notamment pour ce qui concerne l'héroïne Clarice Starling, un peu fade, le roman se lit avec beaucoup de plaisir.
Dans le genre thriller, j'ai lu Les Intrus, de Michaël Marshall, et c'était pas mal également : là, on verse davantage dans le fantastique, et c'est vrai que l'aspect polar y perd, mais j'ai passé un agréable moment.
Enfin, un petit polar français, L'homme à l'oreille croquée, de Jean-Bernard Pouy, à lire dans le bain : l'histoire d'un adolescent qui se retrouve coincé avec une femme dans un accident de train, laquelle est poursuivie par des méchants. Le ton est drôle, l'histoire plutôt originale, ça se lit vite et bien.
C'est quand même magique que des alignements de lettres, de petits dessins banals et répétitifs, puissent susciter tant d'images, d'histoires, d'émotions...
J'ai lu aussi Le Silence des agneaux de Thomas Harris. Très bien. Même quand on connaît bien le film et qu'on l'a aimé, on apprécie un thriller intelligent et original. Sans être impérissable, manquant sans doute de profondeur, notamment pour ce qui concerne l'héroïne Clarice Starling, un peu fade, le roman se lit avec beaucoup de plaisir.
Dans le genre thriller, j'ai lu Les Intrus, de Michaël Marshall, et c'était pas mal également : là, on verse davantage dans le fantastique, et c'est vrai que l'aspect polar y perd, mais j'ai passé un agréable moment.
Enfin, un petit polar français, L'homme à l'oreille croquée, de Jean-Bernard Pouy, à lire dans le bain : l'histoire d'un adolescent qui se retrouve coincé avec une femme dans un accident de train, laquelle est poursuivie par des méchants. Le ton est drôle, l'histoire plutôt originale, ça se lit vite et bien.
C'est quand même magique que des alignements de lettres, de petits dessins banals et répétitifs, puissent susciter tant d'images, d'histoires, d'émotions...
Inscription à :
Articles (Atom)