Je hais les départs...
Entre la perspective d'oublier quelque chose, de n'avoir plus tant que ça besoin de partir, voire même de rater une montagne de rendez-vous et occupations indispensables, ces journées de préparatifs sont insupportables.
Le plus incroyable, c'est que même les départs pour des destinations choisies, attendues, enthousiasmantes, sont profondément désagréables. Ce sas incontournable entre deux lieux n'est jamais plaisant. Faire ses bagages, ranger la maison, abandonner son petit quotidien, même si on l'attendait depuis longtemps, est un pincement de coeur. Ridicule et passager, mais pincement de coeur tout de même.
Est-ce que j'ai pensé à couper l'eau ? Dois-je fermer tous les volets ? A combien laisser le chauffage ? N'ai-je rien laissé dans le frigo ? Qui va s'occuper de mon courrier ? Et si j'ai mal fermé la porte ? Est-ce que j'ai pris assez de vêtements ? Si ça se trouve je vais vraiment me faire ch... ?
Bon, ok, je ne pars qu'une semaine... Mais ça ne change rien.
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