Les choses ont l'air de bouger dans le bon sens pour notre ami Garfieldd. Les soutiens se multiplient, les articles que l'on peut lire ou entendre soulignent l'incohérence manifeste de la sanction (rappelons que qu'il n'y a aucune poursuite judiciaire à la suite de la révocation, ce qui prouve bien que celle-ci ne s'appuie en fait sur rien de véritablement grave) et les voix s'élèvent d'un peu partout (pour avoir toutes les infos, allez voir là). Plus la rumeur sera forte, plus elle aura de chances d'être entendue.
Je m'interroge ce soir sur ce "devoir de réserve" que notre proviseur aurait transgressé. Qu'en tant que fonctionnaire, en charge d'une mission d'éducation auprès d'élèves, on n'ait pas le droit de faire de prosélytisme, d'accord. En matière de politique, d'idéologie, de sexualité. D'accord. Garfieldd n'est pas accusé de cela : ses qualités de chef d'établissement ont été prouvées et il n'a jamais mêlé sa vie privée à l'exercice de sa fonction.
Alors, si un élève surprend un de ses enseignants en maillot de bain sur la plage ; s'il le surprend un peu éméché en boîte de nuit fêtant l'anniversaire d'un ami ; s'il le surprend main dans la main, bouche contre bouche avec quelqu'un dans une salle de cinéma ; s'il le surprend dans sa vie quotodienne, personnelle, privée, le professeur manque-t-il à son devoir de réserve ? Comment pourrait-on répondre oui à cette question ?
Alors, en quoi Garfieldd, qui ne s'est montré que dans sa sphère privée, avec ses goûts, ses réflexions, ses histoires, manque-t-il à son devoir de réserve ?
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1 commentaire:
tres intiresno, merci
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