Histoire de mettre un peu de côté le catalogue Leroy Merlin, j'ai emprunté ce livre à la bibliothèque, avec l'idée que cela serait facile à lire, rapide et prenant. Hum.
Il faut dire que j'avais été agréablement surprise par la lecture de Jurassic park, du même auteur : j'avais pris goût au polar scientifique qui m'apprenait des choses dans des domaines qui me sont parfaitement étrangers. Malheureusement, Etat d'urgence m'a beaucoup déçue. On y retrouve un souci documentaire et scientifique mais poussé à un tel extrême que c'en est lourd lourd lourd. Il est ici question des changements climatiques et des associations écologistes. Crichton nous donne une vision particulière puisqu'il raconte que les bouleversements climatiques dus aux pollutions industrielles seraient un énorme leurre et on y voit des sortes de multinationales écologistes parfaitement corrompues. Il s'agit d'un roman bien sûr, il est long, touffu à outrance et la trame autour des personnages n'a quasiment aucun intérêt, mais il a tout de même le mérite d'aller à l'encontre d'un certain nombre d'idées toutes faites et de faire réfléchir là-dessus : les écolos ne sont pas forcément des bienfaiteurs, l'homme ne détruit pas tant que cela sa planète et il n'y a pas nécessairement de quoi avoir peur de l'avenir.
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