Y'a un moment où y'en a marre. Où le plus petit désagrément supplémentaire donne envie de tout foutre en l'air. Où on arrive au bout de ce que l'on peut supporter. Où la bonne volonté, les efforts de lucidité, les tentatives d'enthousiasme et de détournement d'attention n'arrivent plus. La situation n'est pas forcément pire que la veille, elle n'est peut-être même pas catastrophique, seulement on est fatigué, fatigué, fatigué. Et la bouteille à moitié pleine a disparu du champ de vision parce que les paupières sont trop lourdes pour voir au-dessus du niveau de ce qui est plein. Je n'ai plus le courage de me raccrocher aux bons conseils, aux gentillesses, aux éléments positifs. Il ne reste que l'envie de se vautrer dans le désespoir, les lamentations, le tout va mal, c'est si facile et c'est si proche.
Bon, c'est pas rigolo tout ça, hein ? Vivement ce soir qu'on se couche.
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