La douleur rend aveugle et la gentillesse ne paie pas toujours.
La tentation guette tout le monde de s'enfermer dans sa façon de penser, dans son égocentrisme, dans son unique point de vue. Les circonstances, les rencontres, l'intelligence aussi sont des facteurs qui permettent de ne pas succomber à ce travers. La souffrance quant à elle l'accentue. Quand on a mal et que la douleur submerge l'être, il est très difficile de parvenir à prendre de la distance, à se regarder avec lucidité ni même à porter attention à un tiers. Et en plus de se faire encore plus mal à soi-même, on fait mal aux autres. La spirale de douleur dans laquelle on est entraîné, une fois franchi un certain cap, ne cherche plus qu'à entraîner les autres avec soi ; les mieux intentionnés étant les victimes les plus faciles. La commisération est inutile et dangereuse auprès de gens qui ont perdu le contact avec autre chose que leur propre problème. Toute générosité n'est pas bonne à prodiguer.
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