Bukowski fait partie de ces noms d'auteur que j'avais l'impression de connaître depuis longtemps sans avoir jamais rien lu. Un nom familier auquel étaient rattachées des idées toutes faites du genre : style cru, alcool, scandale. Et puis un jour, l'occasion de me faire une idée plus précise, sinon personnelle, en lisant, pourquoi pas, son autobiographie.
On suit le parcours d'Henry Chinaski, dans les années 30 aux Etats-Unis, et son parcours de misère, de violence et de solitude. Parcours exemplaire dans la noirceur et pourtant, ce qui en ressort et en fait probablement l'originalité, c'est l'absence de lamentation, de plainte et la froideur du personnage. On voit s'éveiller l'envie d'être écrivain mais pas de passion ni de réelle ambition : c'est l'histoire triste d'un fils unique qui grandit dans un milieu violent parce que pauvre, dans une famille sans amour, et qui ne se reconnaît en personne. L'histoire d'une très grande solitude presque intrinsèque qui ne trouve de refuge que dans l'alcool.
Sans avoir lu son oeuvre, il me semble au travers de ce récit que les idées toutes faites ne sont pas loin de la réalité.
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