J'avais lu, il y a quelques années de cela, deux romans de JC Grangé et je me souviens n'avoir pas beaucoup aimé : cela me faisait penser à des thrillers américains très esthétiques, bourré d'effets spéciaux, de voyages exotiques, et de rebondissements sanglants. C'est un genre de film que j'apprécie et que j'oublie, mais en polar, je cherche autre chose. Je suis beaucoup plus emballée que La Ligne noire que ce à quoi je pouvais m'attendre même si je peux lui faire des reproches similaires.
L'histoire raconte l'obsession d'un journaliste pour un tueur réfugié en Malaisie et comment il parvient à l'approcher et à comprendre son rituel et sa folie. Je ne serais pas honnête si je niais que j'aie été captivée jusqu'à la dernière ligne. Il n'en reste pas moins que, à peu près aux deux tiers du récit, celui-ci commence à verser dans l'improbable, l'excessif, presque le fantastique. On bascule progressivement dans un autre type de polar, dans le genre "Seven", qui n'est pas sans suspense, loin de là. Mais c'est moins bien.
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