Encore un Besson, eh oui. Un peu plus bavard que les autres peut-être, mais toujours avec cette sensualité, cette subtilité dans l'émotion et cette délicatesse. Ici, il nous raconte l'agonie d'un jeune homme que son frère, le narrateur, décrit à deux vitesses : les débuts avec la progression de la maladie, et puis les derniers moments.
Je me suis demandé si c'était autobiographique, et il semblerait que non. Ce récit d'une extrême douleur, physique et morale, est mené sans pathos. Ce qui émeut le plus, c'est sans doute l'intime proximité des deux frères, totale, essentielle, impudique. Ce n'est sans doute pas mon préféré, mais c'est un très beau livre.
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