Vu aujourd'hui un documentaire sur le Che (de Maurice Dugowson), encore une de ces figures familières et inconnues pour moi. Il m'en reste une image ambiguë : s'il était manifestement porté par des idées généreuses, utopiques, galvanisantes, il était aussi très dur, puisqu'il a fait exécuter des hommes lorsqu'il a pris le pouvoir à Cuba avec Castro. C'est ce que Régis Debray résume lorsqu'il dit qu'il aimait l'Homme mais pas nécessairement les hommes.
Figure du beau et courageux révolutionnaire idéaliste, ce médecine de formation, souffrant gravement d'asthme, qui a touché à tous les domaines au gouvernement cubain, est manifestement un modèle d'indépendance et de volonté. Sans être d'accord avec ses actions, ce genre de personnage nous rappelle que certains hommes, donc l'Homme, peut bousculer les forces que l'on ne pense pouvoir que subir.
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