21 novembre 2007

De la communauté de valeurs

Je m'étonne souvent qu'on puisse fréquenter des gens pendant des années, voire des décennies, sans échanger, sans se connaître. Au boulot, ou même au sein de sa famille, on peut rester parfaitement étranger. Je crois avoir un peu compris comment c'était possible : l'intimité n'est pas du tout une question de temps, mais une question de valeurs. Si l'on ne reconnaît pas chez l'autre des valeurs communes, rien n'est possible. C'est pourquoi le plus souvent on a pour amis ou amants des personnes de même culture, de même éducation, de même milieu. Dans ce cas, c'est une solution de facilité, certes, mais ce n'est pas vraiment triste, ni se montrer étroit d'esprit, au contraire peut-être. Discerner chez quelqu'un une parenté de pensée doit dépasser le reste, mais notre façon de penser n'est pas qu'individuelle, elle est évidemment pétrie des influences que l'on subit.

Aucun commentaire: