Le hasard des emprunts à la médiathèque que je fréquente assidûment fait que c'est le dernier tome de la trilogie que je lis en premier. Mais nul doute que je vais lire les deux autres, et avec beaucoup de plaisir.
Si je n'ai pas trouvé l'originalité vantée par des critiques, il n'en reste pas moins que les 700 pages de ce volume ont été une compagnie fort agréable et prenante autour de ce noël sans fête. Les personnages sont atypiques, notamment l'héroïne, Lisbeth, et l'intrigue est complexe sans être incompréhensible. Marque peut-être des polars nordiques (je pense à Mankell et à Indridason), les auteurs se soucient peu de rendre leurs personnages principaux sympatiques ou même attachants. C'est ce qui les différencie le plus des polars américains, ou même français : qu'il s'agisse d'Harry Bosch ou de Jean-Baptiste Adamsberg, même s'ils sont originaux, voire marginaux, il y a une affection manifeste chez leurs créateurs ; ce qui n'est pas le cas pour Wallander ou Erlendur.
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