L'auteur aurait dit que cet ouvrage (inachevé) était son chef-d'oeuvre proustien. Ben... comme beaucoup, je n'y ai vu que quelque chose de très inférieur à De sang froid !
D'ailleurs, cela n'a pas grand chose à voir. Ce que j'en retiens, c'est que cela m'a beaucoup fait penser à Bret Easton Ellis : il y a, avec quelques dizaines d'années d'écart, la même peinture au vitriol d'une société artificielle, mondaine, dépravée, glacée. Nul doute, à mon avis, qu'Ellis s'est inspiré de ce livre pour les siens, et l'a dépassé. Dans Prières exaucées, il y a encore quelque chose d'humain, et une dénonciation explicite (l'auteur aurait eu beaucoup d'ennuis parce qu'il publiait des ancedotes réelles) ; chez Ellis, la fiction est claire, mais le lien avec la réalité plus fort encore pour le lecteur.
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