Trois petits verres de vin et je suis paf... Je me demande pourquoi je ne deviens pas alcoolique. Quoique, il faudrait beaucoup plus de trois verres. Bref, avec ou sans ça, je crois que ça ne va pas trop mal. Certes, je m'ennuie un peu ; je ne fais pas grand chose et l'inutilité m'angoisse toujours, mais à part ça, faut pas se plaindre. C'est l'été, je peaufine mon bronzage, je lis un livre par jour en moyenne, mon boulot avance à petits pas mais à pas constructifs. Et puis j'ai des projets. La rentrée est encore assez lointaine pour ne pas me paniquer. Alors, oui, ça va.
Carpe diem !!!
26 juillet 2008
18 juillet 2008
Lecture : A l'Ouest rien de nouveau, d'E.M. Remarque
Y'a des titres comme ça, qu'on connaît depuis des années, qu'on croit presque avoir lu et dont en réalité on repousse toujours la lecture,... bref. Puisque je suis rentrée un peu plus sereine et un peu plus énergique d'une semaine de vacances bretonnes, je me suis jetée dans le boulot. Et un projet me tient à coeur pour l'année prochaine : parler de la guerre de 14-18. A ce sujet, j'ai lu A l'Ouest rien de nouveau, que je croyais connaître, que je craignais chiant... Et c'est bouleversant. Tous mes élèves de première vont y avoir droit en lecture cursive ! Parce que c'est un récit réaliste, cru et dur de la vie des soldats dans les tranchées, parce que c'est un allemand qui parle, parce que c'est court, simple et atroce. Les Tranchées de la haine, quatrième volet de l'excellentissime série des frères Reavley d'Anne Perry, ç'aurait été bien aussi, mais c'est un peu plus long, et plus cher, pour des élèves. Comment la fiction peut-elle rendre compte de la réalité, voilà une problématique qui me passionne, et j'espère partager un peu de mon intérêt avec mon nouveau public !
06 juillet 2008
Un dimanche de juillet.
La pluie frappe les carreaux. J'ai beau avoir aspergé mes patates, haricots, courgettes et tomates de bouillie bordelaise hier, quelque chose me dit que je vais retrouver mon potager dans un état déplorable. Je viens de faire mes valises, mais il y a sans doute trop de tenues estivales pour une semaine en Bretagne en ce moment. J'ai passé mes commandes de livres sur Amazon : je me mettrai au boulot dès mon retour, et ce ne sera pas trop tôt : je m'apprête à gravir une montagne avec un sac de cailloux en prenant une terminale L à la rentrée. Des copains m'ont invitée à dîner ce soir : cela m'a obligée à m'habiller, mais va me changer un peu les idées. De toutes façons, il n'y avait rien de palpitant à la télé ce soir, et ils ne m'en voudront pas si je ne les fais pas rigoler. J'ai bien tenté Jules César de Manckiewicz en repassant, mais j'ai à peine pu admirer Marlon Brando, et c'était en VO. Vive les vacances.
01 juillet 2008
Une fin...
L'orage gronde alors que la nuit tombe et que des gouttes lourdes s'écrasent sur les velux. Me voilà seule, rentrée pour la dernière du lycée où j'ai passé sept années, où j'ai pu une dernière fois goûter à la convivialité, la sympathie, la simplicité, la chaleur qui règne dans cet établissement. Je n'en retiens que le bon, que le positif, parce que cela a été immense. Et c'est dur de partir. Même si on se dit qu'on reviendra, qu'on se reverra, l'essentiel est terminé, et c'est dur. Même si je vais garder contact avec un certain nombre, même si peut-être je trouverai autre chose de bien ailleurs, c'est dur.
On de mande de plus en plus aux professeurs de s'investir, de monter des projets, d'être présents dans la vie du lycée, de souder les équipes ; et on me parachute sur deux établissements à 40 km de chez moi, après sept années de bons et loyaux services, d'implications, d'efficacité. Tout ça pour des histoires de points... Parce que c'est cela qui régit l'éducation nationale derrière les beaux discours plein de belles idées : des considérations non humaines, des points, des chiffres, des numéros, et du fric.
Je suis triste.
On de mande de plus en plus aux professeurs de s'investir, de monter des projets, d'être présents dans la vie du lycée, de souder les équipes ; et on me parachute sur deux établissements à 40 km de chez moi, après sept années de bons et loyaux services, d'implications, d'efficacité. Tout ça pour des histoires de points... Parce que c'est cela qui régit l'éducation nationale derrière les beaux discours plein de belles idées : des considérations non humaines, des points, des chiffres, des numéros, et du fric.
Je suis triste.
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