L'orage gronde alors que la nuit tombe et que des gouttes lourdes s'écrasent sur les velux. Me voilà seule, rentrée pour la dernière du lycée où j'ai passé sept années, où j'ai pu une dernière fois goûter à la convivialité, la sympathie, la simplicité, la chaleur qui règne dans cet établissement. Je n'en retiens que le bon, que le positif, parce que cela a été immense. Et c'est dur de partir. Même si on se dit qu'on reviendra, qu'on se reverra, l'essentiel est terminé, et c'est dur. Même si je vais garder contact avec un certain nombre, même si peut-être je trouverai autre chose de bien ailleurs, c'est dur.
On de mande de plus en plus aux professeurs de s'investir, de monter des projets, d'être présents dans la vie du lycée, de souder les équipes ; et on me parachute sur deux établissements à 40 km de chez moi, après sept années de bons et loyaux services, d'implications, d'efficacité. Tout ça pour des histoires de points... Parce que c'est cela qui régit l'éducation nationale derrière les beaux discours plein de belles idées : des considérations non humaines, des points, des chiffres, des numéros, et du fric.
Je suis triste.
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