Aujourd'hui les médias traditionnels (télévision et radio) ne sont plus du tout des organes de contre-pouvoir. Ils sont passés du côté du pouvoir, et n'occupent plus cette place de critique, de porte-parole du peuple, de contestation des hautes sphères. Ils le prétendent encore bien sûr, mais ce n'est plus le cas. Ils sont aujourd'hui le relais de ce dont ils se faisaient hier les observateurs, et prétendent en plus à avoir la même puissance.
C'est une généralité sans doute : il est probable que l'on peut encore trouver aujourd'hui des journalistes, des journaux, des émissions (ces dernières, pour cause d'audience, sont certainement fort peu nombreuses) qui sont encore indépendants et instructifs. Mais pour l'essentiel, il n'y a que du verbiage et un souci de protection, sans parler de la manne financière qui a investi depuis un certain temps déjà le domaine de l'information. Notre intelligence est encore sollicitée par la presse écrite, parce qu'elle a peu d'impact justement.
Cette démission du journalisme laisse la porte ouverte à d'autres moyens de s'informer, d'avoir un regard critique, subjectif mais sincère : les blogs notamment, organes d'information informelle qui ont au moins l'avantage de ne pas prétendre de façon hypocrite à l'objectivité. Ce n'est pas anodin : leur nombre augmente de façon exponentielle, autant du côté des créateurs que des lecteurs...
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