
Le dernier ouvrage de Chattam est à l'image de cette variété des contextes puisqu'il se passe à la fois dans l'Egypte des années 20 et à une époque très contemporaine. C'est la première qualité du roman : les deux histoires progressent parallèlement avec une grande fluidité. On lui a reproché sa lenteur : il est certain qu'on est loin de la frénésie dans l'horreur de la trilogie précédente, mais on ne s'y ennuie pas pour autant. Ce que j'ai surtout aimé dans ce thriller, c'est ce que je n'ai pas trouvé dans le Da Vinci Code lu juste avant : des personnages qui ont une consistance, une finesse psychologique, et puis un peu de poésie dans les atmosphères évoquées.
Longtemps je n'ai pas aimé les polars, qui se réduisaient dans mon esprit à des intrigues plus ou moins bien ficelées, et parfaitement dénués de qualité littéraire. Certes, on publie encore des Mary Higgins Clark ; mais il y aussi des Maxime Chattam. Et là, le polar est hissé au rang d'oeuvre littéraire.
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