Avant le film de Sam Karmann en 1999, il y a eu le roman de Jean-Paul Dubois. Les deux racontent l'histoire d'un homme qui a été écrivain, qui a épousé une femme et a eu deux enfants, et qui sombre dans la dépression avec beaucoup de cynisme et de cruauté.
Si le roman est intéressant, le film qui l'adapte est à mon avis bien mieux réussi encore. Le réalisateur a su rendre le personnage à la fois plus attachant et le tableau de la dépression encore plus poignant, sans une once de misérabilisme. Il a respecté l'histoire mais aussi ajouté des choses qui sont parmi les plus beaux moments du film, à savoir les visites du héros au vieil homme de la maison de retraite. C'est un film intime, pudique, dur et profondément attachant, magnifié par la présence et les silences de Jean-Pierre Bacri, la beauté de Nicole Garcia. Le rôle du psychanalyste à la mystérieuse montre gagne également en intensité avec le jeu, et la voix !, de François Chattot.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire