11 février 2006

Ces absents qui nous habitent...

Je n'ai jamais autant pleuré, je crois, que pour la mort de mon grand-père. Et presque dix ans plus tard, je ne peux l'évoquer sans que ma gorge se serre. Sans doute, je pense à lui de moins en moins souvent, mais il continue à surgir de façon fulgurante à certains moments de ma vie. Hier, l'idée m'a frappé (le mot n'est pas trop fort) que j'aurais vraiment aimé pouvoir discuter et partager des choses avec lui aujourd'hui. Quand il est mort, j'étais une autre, une gamine. Aujourd'hui, on aurait tant gagné à parler ensemble.
Curieusement, mais j'imagine que tout le monde ressent cela, j'ai constamment le sentiment qu'il m'accompagne. Son visage en photo, son souvenir, son existence, n'ont jamais cessé de m'être familiers. J'ai beaucoup changé mais lui est toujours là. Alors que des gens revus quelques années plus tard, voire moins que cela, peuvent nous paraître complètement étrangers.
Je n'ai aucune idée sur ce que la mort signifie et ce n'est même pas un sujet qui me préoccupe, mais une chose est sûre : sentir une présence, de même que vivre, sont des choses bien mystérieuses.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

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