"Grand thriller métaphysique" dit la quatrième de couverture... C'est sans nul doute le but poursuivi par l'auteur, mais franchement, je n'ai pas marché.
Je ne suis pas sûre qu'un polar puisse prétendre à être autre chose qu'un polar ; en d'autres termes, je ne crois pas qu'un bon polar puisse être en même temps un essai philosophique, une dissertation théologique. Dans la première partie, les longues digressions répétitives sur l'amour m'avaient déjà agacées : non pas que je les trouve ridicules mais surtout lourdes, longues et incongrues. Mais dans la deuxième partie, les longues pages métaphyiques, spirituelles, exaltées, je les ai carrément trouvées insupportables. Tout cela pour finir en eau de boudin, dans le flou artistique, vaguement fantastique. Je crois que j'avais trouvé Qumran, le premier ouvrage de l'auteur, assez bavard, lourdement érudit, mais pas à ce point là.
Je crois décidément que l'art du polar, loin d'être simple, c'est l'art de l'action et de la concision.
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