14 février 2006

Beurk : Une histoire d'herbe et de voisin...

Quand on est seul, on a envie de monde, quand on a le temps de dormir, on n'a plus sommeil, quand on a du temps, on n'a rien à faire, quand on n'en a plus, on est débordé, quand on est en famille, on voudrait le calme de la vie de célibataire... On passe notre vie à trouver que l'herbe est plus verte chez le voisin, ou dans une vie antérieure. Pourquoi la vie est-elle si mal foutue ? Pourquoi ne pourrait-on pas échanger de vie de temps en temps et avoir ce qu'on veut au moment où on en a besoin ? Pourquoi on ne peut pas se contenter de ce que l'on a ?
Je la sors à qui veut l'entendre, la sage phrase d'Epictète qui dit : "n'attends pas les événements arrivent comme tu le souhaites. Décide de vouloir ce qui arrive et tu seras heureux". Cela fait même une dizaine d'années, sans exagérer, qu'elle trône sur le tableau blanc de ma cuisine. Mais, comme quoi, la méthode Coué n'a pas de prise sur moi.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Vous voulez "échanger" de vie ?
Avec qui ? Pourquoi le vieillard sénile Epictète aurait-il raison?Utiliser une maxime quand on sent qu'elle nous correspond et que l'on ne sait pas s'exprimer, soit.Mais éssayer de coller à tout prix à un aphorisme parce qu'il sonne bien, à quoi bon? La résignation de ce philosophe peut mener à l'abrutitude