Je parlais hier de choses délectables à vivre et à ressentir, à propos de l'été. Il en est une autre, qui ne connaît pas de saison : le baiser.
Je ne connais pas de contact plus sensuel et plus tendre que celui-là. Le plaisir purement sexuel est facilement mécanique ; le contact de deux bouches est lui extrêmement subtil et intime. Il peut naître de là des plaisirs indicibles, qui, sans connaître l'apothéose de l'orgasme, sont pleins de nuances vertigineuses et merveilleuses. Un baiser peut être d'une douceur ébouissante et d'une intensité voluptueuse. Comme il peut être parfaitement insipide. Peut-être que c'est là que l'on décèle le vrai désir de l'autre.
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