Oraux et copies de bac terminés, me voilà en vacances... Au singulier, ce terme est synonyme de vide ; au pluriel, il est plein de promesses, amusant, non ? Je lisais je ne sais plus où que justement on voulait de plus en plus remplir les vacances : la mode est au tourisme culturel, aux activités de toutes sortes, et le farniente a mauvaise réputation. Ce n'est pas faux. Le vide fait peur. Alors que les vacances devraient être pleines de vide, si tant est que le repos et la détente soient assimilables au vide.
Je suis la première à ne pas supporter l'inaction, l'inutile, le temps perdu à ne rien faire. Je ne suis pas sans ignorer non plus qu'il y a probablement là-dedans moins de caractère que d'angoisse. Il faut beaucoup de sérénité pour apprécier le vide et regarder le temps passer sans avoir envie de l'attraper. Toujours courir n'est pas forcément le signe d'une saine vitalité.
Dans quelques jours, je lâche pinceaux, truelles et autres enduits pour une chaise-longue au bord de la mer. Et en route pour la zen attitude.
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