Hé oui, le petit minou, mon Jules a foutu le camp... J'ai laissé quelques jours la fenêtre ouverte, malgré la pluie et le froid, mais non, il est bel et bien parti, comme un voleur, me laissant sa litière et ses derniers cacas, toutes les provisions de bouffe et quelques poils sur ma couette qui continuent à me faire éternuer. Décidément, les mâles, on peut pas leur faire confiance.
Mais me voilà avec un nouveau compagnon qui n'est pas près de prendre subrepticement la tangente à l'insu de mon plein gré, je veux parler de mon piano. Celui de mon enfance, des leçons douloureuses et tyranniques, des énervements et des angoisses des modestes concerts, qui dormait depuis de longues années chez mes parents, sur lequel j'agitais maladroitement mes doigts à chaque visite. Il est chez moi ! dans ma maison, dans mon salon, il résonne dans mes murs et même s'il faudra du temps, beaucoup de temps et de patience pour que mes doigts retrouvent un peu d'agilité et diffusent de la vraie musique, je suis contente !!!
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