- Quand on est célibataire, et qui plus est depuis longtemps, on a une totale maîtrise de son existence. Ce qui veut dire que même si l'on partage des tas de choses avec des tas de gens et que même si on veut partager quelque chose en particulier avec quelqu'un, se défaire de cette maîtrise, c'est bien difficile. Parce que, quoi qu'on en dise, c'est confortable de décider seul, tandis que choisir à deux, c'est bien plus difficile. Mon propos n'est sans doute pas très clair. Fonctionner tout seul, même si on en est malheureux, est facile, évident. Alors que fonctionner avec quelqu'un d'autre est bien moins naturel, finalement.
- Je ne sais pas qui je suis ! On me demande si je suis quelqu'un d'angoissé et là... blanc. Certes, tous mes amis le disent, et pourtant présentement, je ne me sens pas vraiment angoissée et je ne me souviens même plus pourquoi je l'ai été ! Ce n'est pas la première fois que devant une question relativement anodine sur moi-même je me trouve désarçonnée, comme informe et vide. Vivement que je retrouve mes angoisses...
- En fait, je m'en fous de savoir qui je suis. Ceux que ça intéresse n'ont qu'à se fier à ce qu'ils voient et ressentent, c'est sûrement bien plus juste que des définitions provisoires et incertaines que l'on peut donner de soi.
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