Il est rare que lorsqu'on prend un billet d'avion on ne prenne que l'aller. Faut pas se plaindre, me dira-t-on, y'en a qui partent jamais en vacances, qui n'en ont pas, gnagnagna... D'ailleurs je ne me plains pas, j'offre à cette tribune mes jérémiades que personne n'est obligée de lire.
J'ai donc repris l'avion, ô joie, pour revenir, ô beurk, vers mes sushis, oups soucis voulais-je dire, quotidiens. A propos de soucis, oups de sushis, j'ai pas arrêté de bouffer : en Tchéquie, j'ai mangé tchèque, mais aussi japonais et mexicain. Miam miam. Sauf que mes muscles se sont tellement amollis que je n'arrive plus à démarrer la tondeuse, une des déconvenues de cette journée de retour. Parmi les autres, je cite en vrac : le procès contre mon ancien propriétaire que j'ai assigné en justice parce qu'il ne m'a pas rendu ma caution, les coups de fils à l'électricien qui ne m'a toujours pas branché le radiateur de ma cuisine, le menuisier qui ne vient pas refaire ma véranda pleine de trous d'air, la visite du couvreur qui viendra "dès que possible" réparer mon toit qui fuit dans ma cuisine, les histoires de famille qui se creusent et s'abîment.
Et j'ai même pas repris le boulot encore...
Ok, j'ai quand même passé de bonnes vacances, je suis quand même contente de retrouver ma maison à moi que j'ai, de revoir ce week-end des gens que j'aime, je suis en bonne santé, et y'a même du soleil ! La vie est belle, quoi.
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