18 février 2007

Dimanche

Lorsque j'étais gamine et même adolescente, je détestais les dimanches, qui étaient synonymes d'ennui, de paralysie et d'enfermement. Mon frère me rappelait il y a quelque temps que nous ne faisions rien ces jours-là et je n'ai effectivement aucun souvenir dominical, hormis le respect dû aux grasses matinées de mon père, la messe et les déjeuners guindés chez mes grands-parents.
J'ai mis du temps mais j'apprécie beaucoup plus le dimanche aujourd'hui. Ils ne débordent pas beaucoup plus d'activités, mais la nonchalance, la lenteur, le calme de ce jour me sont devenus agréables. C'est une journée qui s'étire en longueur sans horaire prédéfini et qui pemet de faire ou ne pas faire, au gré des envies et de l'énergie. Et dimanche n'est plus synonyme d'ennui.

Aucun commentaire: