12 janvier 2008
De la laideur
Quelle est la part de subjectivité et d'objectivité dans la beauté ? On a tous vu notre regard se transformer selon que l'on aime ou que l'on déteste. Mais en amont, je me suis souvent rendu compte qu'il m'était impossible d'aimer quelqu'un que je trouvais laid ; il m'est même impossible d'aimer quelqu'un sans qu'il y ait une véritable attirance physique, quelle que soit la nature des relations. La laideur est pour moi un obstacle aux sentiments. L'affection, l'intérêt que je peux porter à quelqu'un est limitée au moment où la relation pourrait prendre de la profondeur par l'absence de plaisir à regarder l'autre. Comme s'il s'agissait d'un manque d'honnêteté, je ne peux pas donner mon amitié à quelqu'un en oubliant que je le trouve disgrâcieux. J'aime à trouver beaux les gens que j'aime.
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2 commentaires:
Et le contraire? N'attribue-t-on pas des qualités imaginaires à ces êtres beaux, parfaits? Leur perfection ne peut-elle être que physique? Ne magnifie-t-on pas ces beautés? Où justement s'en méfie-t-on trop?
Je crois pour ma part qu'il y a une valeur spirituelle dans la beauté, et qu'on ne veut la réduire bien souvent qu'à quelque chose de superficiel.
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