07 janvier 2006

Beurk : les histoires de sousous

Devenir propriétaire est une perspective qui me réjouit ; qui m'angoisse aussi mais surtout qui me galvanise. Je suis contente d'avoir sauté ce pas que je n'envisageais même pas il y a encore six mois. Mais il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis.
Mais il y a une chose détestable, c'est la question de l'argent. Et encore, je sais très bien que j'ai de la chance dans la mesure où trouver de l'argent ne va pas être difficile. Non, ce qui est "beurk", c'est de devoir traiter avec les banques. Spéculer, monnayer, rentabiliser, extorquer, voilà un monde incoutournable de nos sociétés actuelles. Sous couvert de notre intérêt bien évidemment, des milliers de gens empochent des millions. Il y a quelque chose de complètement surréaliste dans l'importance hénaurme qu'occupe la finance par rapport à la réalité qui nous entoure. Ce qui détermine nos vies, ce sont des chiffres sur des ordinateurs. La monnaie n'existe même plus en vrai, et elle n'était déjà qu'un objet symbolique.
Je suis assez nulle en maths et fatiguée par les discours de ces voleurs professionnels, mais je me laisserai le moins possible déplumer.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Banquier = voleur profesionnel ... et les profs alors c'est quoi?
Jouer au monopoly en vrai ce n'est pas rigolo? Pb

séraphine a dit…

Il n'y aucun enjeu de rentabilité financière quand on est prof, alors que la raison d'exister d'un banquier, c'est de faire de l'argent sur l'argent des autres. Désolée pour le cliché qui te choque, mais croire qu'avoir à négocier 20 ans de sa vie avec un banquier est "rigolo" est bien naïf...